Autoworld rend hommage à ces voitures aux longs coffres qui nous arrivèrent des Etats-Unis dans les années ’50-’60 et qui firent fureur dans nos pays durant quelques temps.

Saviez-vous que les « breaks » existent depuis plus longtemps que les voitures puisqu’on appelait déjà certaines voitures hippomobiles des breaks. Aux États-Unis, on les appelle « Station Wagons », car elles étaient, à l’origine, utilisées pour transporter des voyageurs avec leurs bagages, souvent pour les emmener ou venir les chercher à la gare. Elles s’inspiraient des voitures ordinaires mais étaient beaucoup plus spacieuses grâce à leur coffre allongé.
Avant la guerre, il n’était pas rare qu’elles soient partiellement en bois, d’où le nom de « Woody ». Après la guerre et en partie en raison du baby-boom, elles étaient très prisées en tant que véhicule familial, d’abord aux États-Unis et peu après en Europe.   

Du 2 avril  au 30 mai , Autoworld expose une sélection d’une quinzaine de modèles remarquables, principalement des années ‘50 et ’60.

La Chevrolet Nomad combine le sport avec l’utilitaire. Cela vaut également pour la Jaguar Eventer de 1988, la plus jeune station wagon de l’exposition.Et que dire de la spectaculaire Chrysler 300 New Yorker Town & Country Wagon, le rêve américain dans toute sa splendeur, ou d’une unique Packard Model 22 transformée en break !
Parmi les modèles européens, la belle Ford Taunus P2 Baroc de 1958 est probablement la seule que l’on puisse encore trouver en Belgique.Parmi les plus classiques, nous retrouvons la Citroën ID Familiale et la Volvo PV445 Duett.De nos jours, on retrouve peu de modèles d’époque car les breaks d’alors étaient généralement usées jusqu'à la corde.  
C’est pourquoi, la plupart des modèles présentés à Autoworld sont rares et dans un état bien avancé, comme le prouve, par exemple, la Mercedes 230S Universal, qui plus est un produit belge développé et construit à Malines.